Qui a dit que les vols n'existaient pas au Japon ? Ils sont présents, oui… Mais visiblement, les "criminels" ne vont pas jusqu'au bout de leurs actes et finissent pas craquer sous le poids de la culpabilité !
Vous avez probablement entendu dire ou lu quelque part que Tokyo était la "ville" la plus sûre au monde. Et effectivement, c'est plus ou moins le cas : ici, il y a tout de même peu de chance pour que l'on attente à votre sécurité en vous agressant. Cependant, et puisque le risque zéro n'existe pas, il peut arriver que de temps à autres, de petits délits soient commis. C'est ce qui est arrivé à @bercy23555, un internaute japonais qui a décidé de partager son étonnante expérience sur Twitter. Et pour cause !
L'histoire s'est déroulée il y a peu. L'internaute a découvert avec tristesse qu'il s'était fait voler son vélo (l'un des délits mineurs qui arrive le plus souvent dans les grandes villes). Et alors qu'il s'apprêtait à lui faire définitivement ses adieux, songeant déjà – on l'imagine – à faire l'acquisition d'un nouveau compagnon de route, il a retrouvé quelques heures plus tard sa bicyclette, à l'endroit même où il se l'était faite dérober.
Si on dit que les coupables reviennent toujours sur les lieux du crime, l'adage semble se vérifier plus que jamais ici : le voleur est revenu sur sa décision, déposant le vélo et ne manquant pas de s'excuser avec une lettre bien formulée :
« J'ai emprunté votre vélo sans votre permission, je suis désolé. Pour m'excuser, je vous ai acheté une pastèque que j'ai déposé dans votre panier. Mangez-la bien fraîche. »
Le voleur plaisante ensuite en expliquant qu'il empruntera probablement de nouveau la bicyclette de l'internaute car il va devoir prendre un emploi à temps partiel afin de rembourser le fruit qu'il a acheté. Car oui, si vous ne le saviez pas encore, au Japon, la pastèque est un fruit de luxe, qu'on n'offre réellement qu'aux personnes à qui l'on tient énormément ou pour qui on a beaucoup de respect. Pour information, une bonne pastèque vaut en moyenne 100 € là-bas… Autant dire donc, qu'à moins que le coupable ne soit un agriculteur doublé d'un voleur de vélo compulsif, il a mis le prix et la forme pour s'excuser platement de son petit délit ! D'ailleurs, pour un voleur, le monsieur est plutôt prévenant, puisqu'il indique en post scriptum la note « N'oubliez pas de cadenasser votre vélo, quelqu'un pourrait vous le voler… ».
On espère en tout cas que la pastèque était bonne !