Effrayantes ou séduisantes, les poupées sexuelles japonaises se dévoilent à travers une étonnante collection de photographies de l'artiste japonais Sakitan.

Ce n'est un secret pour personne, au Japon, l'industrie de la "poupée sexuelle" est un marché plus que florissant. Dans un pays où les plaisirs charnels peuvent, encore en 2017, être un terrain glissant, des compagnies comme Orient Industry (attention, lien NSFW) ont fait de ces "jouets" leur produit de prédilection et alors qu'il y a quelques années encore, l'idée de la "love doll" était encore assez floue dans l'imaginaire collectif (certains songeant toujours aux "poupées gonflables" souvent ridiculisées dans la fiction), aujourd'hui, le représentations de la femme que les sociétés peuvent faire sont de plus en plus étonnantes de réalisme.

Si l'idée de la poupée sexuelle dérange certains, pour d'autre, elle est une façon comme une autre de palier à la solitude, de plus en plus présente dans le monde, et particulièrement au Japon. Pour certains artistes, c'est même une source de beauté éternelle qui inspire. L'internaute japonais Sakitan se définit comme un "love doll photographer" : avec son objectif, il capture les plus impressionnantes poupées du genre et leur dresse un portrait digne de celui que l'on pourrait faire à une véritable femme. Si pour beaucoup, ça pourrait sonner comme du fétichisme, les photographies qu'il poste sur son blog, Silicone Fairy, révèlent à quel point ces poupées nouvelle génération se confrontent de plus en plus à la réalité : des cheveux au visage, en passant par la souplesse des mouvements ou encore le détail de la poitrine, les "love dolls" imitent de mieux en mieux la femme et Sakitan montre qu'elles peuvent, elles aussi, malgré l'image effrayante qu'elles peuvent renvoyer, être de très séduisants modèles devant l'objectif.

Voici une petite sélection des clichés pris par le photographe. Le travail de Sakitan est exposé sur son Tumblr Silicone Fairy, sur son Twitter ou encore sur sa galerie Flickr. Si celui-ci vous intéresse, on vous invite à aller en découvrir davantage mais attention tout de même : compte tenu du sujet, certaines photographies sont assez suggestives.